Objectif cultures propres en Bourgogne-Franche-Comté
Le colloque au champ « Objectif cultures propres », organisé jeudi 11 mai dans la plaine dijonnaise, et auquel ont participé de nombreux distributeurs actifs dans la région, a présenté les solutions alternatives pour maîtriser le salissement des parcelles.
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Alors que l’enherbement s’accroît, même chez des agriculteurs pointus, et qu’un grand nombre de molécules chimiques sont retirées du marché, la gestion des adventices constitue le problème majeur des exploitations. « On ne peut pas encore parler d’impasse, estiment Diane Chavassieux et Jérôme Fabre, respectivement ingénieure Bourgogne-Franche-Comté et directeur de la région Est chez Arvalis, mais le désherbage devient de plus en plus difficile. Activer d’autres leviers agronomiques et les combiner est indispensable. »
Une dizaine de coops et négoces
C’est pourquoi une plateforme a été aménagée, jeudi 11 mai, à Corcelles-lès-Cîteaux (Côte-d’Or) par l’ensemble des organisations scientifiques, techniques, économiques de la région : Arvalis BFC, Terres Inovia Nord & Est, Alliance BFC (Bourgogne du Sud, Terre comtoise, Dijon céréales), les chambres d’agriculture Côte-d’Or et BFC, en partenariat avec Agronov, Inrae, Soufflet agriculture, Axéréal, SeineYonne, Bresson, Interval et Ruzé.
Les leviers techniques existent et ont été présentés sur la plateforme : décalage des dates de semis sur le blé, travail du sol simplifié avant semis, allongement des rotations, interventions mécaniques, etc. Au cours d’une table-ronde, trois céréaliers au contexte sol différents ont fait part de leur expérience avec les échecs et les réussites.
Des prises de risques
Pour Jérémie Blas, responsable grandes cultures à la chambre d’agriculture de Côte-d’Or, la transition agroécologique implique des choses simples à faire, mais complexes à amener dans le temps compte tenu du contexte des exploitations (charge de travail, jours météorologiquement disponibles…), des types de sols et des prises de risques supplémentaires générées par l’évolution des pratiques.
« Retarder les semis de blé à fin octobre — début novembre, c’est s’exposer ainsi à des pluies plus importantes et à l’obligation d’implanter les semis dans un laps de temps réduit », illustre-t-il.
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